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Assurances... Pas d'excès de confiance !

Publié le par Sophie Assimans

Assurances... Pas d'excès de confiance !

Malgré toute mon énergie et les compétences de mon kiné, nous n’avancions pas. Notre lit était envahi de traversin et coussins pour m’aider à trouver une position antalgique et m’accorder quelques moments de sommeil la nuit.

Le repas à table ne pouvait s’éterniser au-delà du plat unique principal. Heureusement, notre activité professionnelle n’était pas intense, mais mon mari devait travailler tous les jours. Lui, qui un an auparavant était passé sur le billard pour se faire enlever un rein. Je m’inquiétais pour sa fatigue. Je devais trouver une solution d’autant que les emplois de libéraux confèrent une protection précaire.

En effet, l’infirmier libéral est couvert uniquement pour la prise en charge des soins par l’assurance maladie.

En qualité de travailleur indépendant, il n’a pas de médecine de travail, pas d’indemnité en cas d’arrêt maladie.

S’il ne travaille pas, il n’a pas d’argent. Nous devons par conséquent contracter une assurance privée qui couvre la perte financière sous certaines conditions en cas de problème de santé.

Et c’est là que tout ce complique. Quand on est en bonne santé et que l’on paye, tout va bien.

Nous avions crée notre patientèle 2 ans auparavant. La charge de travail était en progression constante malgré un bilan déficitaire.

Une courtière en assurance avait évalué avec nous notre activité journalière qui déterminerait l’indemnité que devait verser l’assurance en cas de sinistre. Evidemment, cette somme ne devait pas dépasser le chiffre réel de l’activité.

Il n’est pas question de gagner plus d’argent quand on est en arrêt de travail.

C’est ainsi que mon assurance, se basant sur notre avis d’imposition de l’année précédente m’informa, qu’après étude de mon dossier, elle ne pouvait me verser d’indemnité car mes revenus n’excédaient pas 14 centimes d’euros par jour.

Je précise que les cotisations de cette assurance, elles, dépassaient cent euros par mois.

Moultes courriers et batailles plus tard, ils réussiront, sous un prétexte de geste commercial, à me vendre un contrat supplémentaire à effet rétro actif pour arranger ma situation.ils m’imposent également une expertise tous les 3 mois.

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